*Karim
LAALEG (Mohammedia), Abdelkhalak EL HARRIM(Rabat)
et Mohamed BERRADA(Casablanca)
suivent les étapes du circuit professionnel européen de surf
afin de faire leurs armes et essayer d'accrocher un bon classement
à l'issue de l'année de compétitions. Quelques sponsors
soutiennent nos poulains: Rip Curl pour Abdelkhalak (article
et voyage dans le numéro de Surf Session de juin) , Mohamed
chez GOTCHA, espérons que les autres remarquent la motivation des
jeunes marocains
*Eric GAMEZ (Dar Bouazza)Adnane BENSLIMANE (Casablanca) plus recemment Said BOUDERGA se sont fait une place dans le monde du bodyboard en Europe dès leur arrivée puisqu'ils apparaissent dans les magazines et sur les podiums de l'ETB !!! Sponsors et compétitions déjà épinglés, suivons de près leurs progrès.
*CAP
SURF MOROCCO et son bureau reconstitué avec les figures majeures
du surf marocain ont assuré la
présence du Maroc lors des Championnats du Monde (en Afrique du
Sud en 2002) .
Depuis la FEDERATION
ROYALE MAROCAINE DE SURF ET DE BODYBOARD
a repris le flambeau.
Dans un premier temps, le Comité Directeur
s'est présenté auprès de tous, (autorités,
medias, étrangers et locaux, professionnels du tourisme et sportifs
) (voir le papier donnant droit) reniant tout
ce qui avait pu être fait auparavant. Après avoir étendu
ses droits en entreprenant une campagne auprès de tous les intervenants
nationaux et internationaux,
ISA, ASP, GOB, les
délégations régionales, les centres touristiques,
sa principale préoccupation, loin de toutes ses promesses,
a été d'organiser une compétiton de bodyboard chaque
année Sans une nouvelle fois remuer des souvenirs déagréables
on peut résumer en disant que Zino avait très bien prévu
le coup dans son interview par Surf Session: jusqu'ici la Fédération
Royale Marocaine de Surf n'a pas été une réussite.
Au lieu de s'occuper de soutenir toutes les bonnes volontés
pour poser les bases solides que nécessite notre sport, ils ont
à l'inverse commencer par interdire, menacer et exclure. Pour tous
ceux qui ont oeuvré depuis plus d'une décennie, l'annonce
officielle de la démission du bureau a été un véritable
soulagement.
Voici un des messages qui n'ont jamais été entendu:
PROPOSITIONS POUR LE SURF AU MAROC
LES MONITEURS
Proposition 1:
En plus de la filière ENS la fédération peut mettre
en place un diplôme fédéral de Moniteur. Couverts par
l'assurance fédérale et par les structures de leurs clubs,
ces moniteurs peuvent toucher un salaire
horaire et donner des cours avec lesquels
le club va rentrer des sous. Comme c'est fait ailleurs on peut mettre des
degrés et des diplômes obligatoires comme le brevet de secouriste
ou de sauvetage. Sécurité, technique et pédagogie
doivent faire l'objet de textes fédéraux
Etape1: Créer
un contenu de formation. A imprimer et vendre par la fédération
Etape2: Définir
une session de formation couplée ou non avec une session d'examen
Cette première génération de moniteurs permettra aux
clubs les plus modestes de mettre en place des cours hebdomadaires pour
ses membres (cotisation annuelle) ce qui constitue une base de vie de club.
Des cours pour les particuliers ou les groupes de touristes par exemple
(prise de licence obligatoire = soutien pour la fédé) qui
seront aussi une source de financement pour le club.
Proposition 2: Le bureau fédéral doit se déterminer pour un choix de filière de formation pour les diplômes supérieurs Comme évoqué dans le courrier original à Zine (...) plusieurs choix sont possibles avec 3 principaux :
LES CLUBS
Proposition 1:
Le club doit assurer les structures nécessaires et poser un
cadre reconnus par toutes les autorités
LA FEDERATION
Comme dit également dans le courrier
d’origine je pense que la fédé doit se montrer sous un jour
différent pour susciter l’adhésion de tous :
Proposition 1 : On pourrait envisager 2 formats de compétitions local et régional qui ne nécessitent aucun soutien financier (le meilleur exemple qui conforte ce que je dis depuis 1994 c’est l’analyse de la réussite australienne faite dans Trip Surf le mois dernier et qui l‘attribue très justement à tous ces clubs qui plante une tente sur la plage tous les 2e dimanches du mois et organise une compète entre pôtes) A l’image de ce qui se fait déjà ici dans plusieurs villes mais avec un calendrier plus dense proposé et soutenu auprès des autorités locales par la fédé qui apporterait son savoir faire et ses contacts pour FACILITER les débuts dans chaque région. Pour ces événements là les cahiers des charges pourraient être fournis préformatés par la fédé.
Proposition 2 : Dans le même esprit et avec 2 objectifs complémentaires il faudrait soutenir la création de clubs partout où des demandes de licences fédérales permettent d’envisager une création d’association. Là encore le soutien de la fédé pourra permettre d’accélérer les formalités et son expérience sera précieuse pour garder intact tout élan associatif positif. En donnant des repères et des marches à suivre elle pourra éviter à tous les erreurs que nous avons rencontrées dans le passé. L’autre objectif étant d’ouvrir au maximum la vente de licences fédérales au lieu de les limiter par des conditions restrictives. Notre intérêt en tant que sport est d’avoir le maximum de licenciés pour avoir des fonds mais aussi pour avoir plus de poids auprès des autorités sportives quand il s’agit de demander des financements et que l’on nous compare alors aux autres disciplines sportives
Proposition 3 : Qui découle des autres : il faudrait un contrat particulier avec une compagnie d’assurance qui permettrait de prendre des licences très rapidement (en ayant une couverture effective pour les touristes par exemple) et en nombre illimité sur toute l’année. Cette assurance fédérale sera la meilleure procédure de rassemblement pour nos clubs et pour toutes les entités du Royaume associée de près ou de loin au surf.
De manière plus générale il s’agit de proposer une fédération au service des clubs et non pas l’inverse qui provoque des jalousies et des rancœurs nocives pour l’évolution de notre sport. Pire on oublie que la fédération est un progrès pour notre sport et qu’elle doit être une réussite
LES JUGES
Pour moi le problème des juges est
un faux problème Depuis 1988 et après de nombreuses compétitions
passées derrière des juges au Maroc j’ai surtout constaté
que nous avons de très bons juges. Ce constat je l’ai fait bien
des fois et les entités étrangères avec qui nous avons
collaboré ont souvent dit de même. Il existe un système
de notation des juges qui lorsqu’il est appliqué exclue instantanément
tout auteur de débordement. Pour moi le problème viendrait
plutôt d’une méconnaissance ou du non respect du règlement
au sens large. Dans l’organisation, le déroulement ou la comptabilité
des événements, des fois ça coince. Mais pour la qualité
de la notation des juges pas de problème on a tout ce qu’il faut.
Proposition 1
: Nous pourrions donc nous contenter de sessions d’examens qui valideraient
officiellement les compétences d’une vingtaine de juges pour commencer
et qui permettraient d’avoir une liste officielle sur quoi compter. Ces
premières générations seront amenées sûrement
à voyager pour donner une validation internationale à leur
formation (voir les cours de juges organisés pour la 1ère
fois cet été par l’ISA pendant les Championnats du Monde)
Si Philippe est OK je suis prêts à prévoir une session
à Agadir cet été. Là encore j’ai pas mal de
documents à mettre à disposition de tous L’ASC avait même
fait à l’époque une traduction complète du Rules Book
de l’ISA
Proposition 2
: Je suis persuadé que nous aurions intérêt à
collaborer étroitement avec l’ISA sur ce sujet car la reconnaissance
de nos juges passent par eux. Il existe des vidéos de formation
et encore une fois il semble qu’ils pourraient effectuer des démarches
auprès des autorités pour nous aider à trouver des
financements. En attendant il serait facile en concertation avec la commission
technique, de mettre nous aussi au point une cassette « fédérale
» formatrice tant au niveau du jugement que des enseignements basiques
des règlements de compétition.
Proposition 3 : L’inflexibilité doit être le maître mot en ce qui concerne le respect des horaires, des règlements et des juges. Il faut effectivement commencer par officialiser la position des juges les plus motivés et les plus compétents mais les compétiteurs disciplinés doivent être favorisés ne serait-ce que par le respect des horaire
POURQUOI LE SURF SCOLAIRE? (lien vers un autre sujet associé)
Une nouvelle fédération?Avec la démission (janvier 2005)de plusieurs membres de son commité la fédération marocaine de surf va avoir une 2ème chance (élections mars 2005 Zino Président!)de relancer les débuts si prometteurs de notre sport dans le Royaume. Après toutes ces années de galère (pressions, menaces, chantages et calomnies à qui mieux mieux...) on n'ose plus espérer vivre ce qui devrait couler de source: le plaisir de se retrouver ensemble, réunis par une même passion. Sentiment moteur, ô combien, de toute activité humaine qui veut croire en son futur !